Légende de Kubï, dieu mineur du vin et de la fête
Ce dieu mineur est né en même temps que la première macération d’orge pratiquée par les nains de Mertar. Certains le considère plus comme un esprit festif, mais tous s’accordent à dire que cet entité amène joie et bonheur dans les fêtes…Mais tous redoutent la folie qu’il distille dans les vins amers de la colère. Kubï offre un peu de son humeur joyeuse aux buveurs qui profitent des bienfaits de l’alcool. Il partage rires, danses et chansons, à ses fidèles serviteurs au gosier enflammé. Mais la quête de l’extase éthylique est chose mauvaise… Quand le lien à Kubï est fort, ce n’est plus ses bienfaits qui viennent mais son coté sombre. S’approcher trop d’une telle entité amène à de graves séquelles : l’esprit se perd et la raison n’est plus. Ceux qui abusent de l’alcool sont atteints rapidement de pertes de mémoire, de folie passagère. Parfois, L’union avec cet être immatériel perturbe le corps, retournant le ventre et disloquant les sens.
Suite à sa naissance, les peuples l’ont vite découvert, à la suite de beuveries où le seul mot compréhensible dans la bouche pâteuse était son nom : « KubïïÏÏ »
Depuis, son culte s’est développé, dans les joies de la beuverie. Il n’est pas prié comme les autres dieux, mais vénéré par d’innombrables adeptes, citant son nom pour espérer une soirée bien arrosée. Bien sûr, une fête annuelle a été instituée, rendant grâce à ses dons quotidiens. Se déroulant à la moitié de l’année, au summum de l’été (30 juillet), les peuples de toutes les contrées affluent sur les places publiques où un banquet aux réserves immenses est dispensé. Dans certains villages reculés, cette fête sert de passage à l’âge adulte pour les jeunes garçons.