Us et Coutumes des elfes noirs (Shaakts) :
I / Apparence
II / La vie des Shaakts
Enfance 0-40 ans
Adolescence 40 - 90 ans
Passage ado/adulte 85-90 ans
Vie adulte de 90 ans à 1500 ans
Seniors de 1500 ans à la mort
La mort
III / Mieux connaître les Shaakts
Etat d’esprit
Les Shaakts à la surface
I / ApparenceContrairement aux autres elfes, les Shaakts ne dépassent que rarement 1m80 et ne sont pas toujours imberbes. Leurs cheveux sont généralement blancs, parfois cendrés ou roux, tandis que leurs yeux violets, très sensibles à la lumière du jour, leur permettent de voir dans les ténèbres les plus noires. Ils prennent généralement un grand soin de leur apparence, se couvrant de riches parures et de fines étoffes. Leur visage exprime généralement une expression grave et solennelle en toute circonstance.
II / La vie des ShaaktsLes enfants restent dans le monde parentale mais ne bénéficient pas de leur amour ou alors très rarement. Ils sont très vite éduqués pour l’apprentissage de la discorde et de la division pour mieux régner. Les filles, considérées comme des reines même dans leur enfance, créent déjà la différence et font de leurs frères des larbins. Très tôt elles sont habituées à régnée dans leur monde…
Dès l'adolescence, le destin respectif des filles et des garçons est dors et déjà scellé. En effet, les premières sont envoyées loin de leurs parents dans différents temples de Thimoros afin de recevoir l'enseignement des prêtresses. Prises en charge à un jeune âge et éduquées dans la haine des mâles et des membres d'autres races, elles ne tardent jamais à devenir de ferventes adeptes du dieu sombre. Les garçons, quant à eux, restent au foyer (bien souvent déserté par la mère qui se lasse vite de son compagnon) et apprennent tant bien que mal le métier de leur père, devenant leur apprenti.
- Passage ado/adulte 85-90 ans
La culture Shaakt étant basée sur l'hégémonie des femmes, il se doit que seules les plus puissantes et les plus dévouées envers Thimoros puissent atteindre le haut clergé et la noblesse. C'est pour cette raison que les jeunes femmes doivent passer une série d'épreuves, qui varie selon les villes et les époques mais dont la durée de 5 ans est toujours de rigueur. Ainsi, à l'âge de 90 ans, le rang social de la Shaakt est enfin déterminé, mais il surpasse de loin celui des hommes. Les membres de la gente masculine n’acquièrent en effet un poste intéressant que si leurs compétences paraissent utiles aux yeux des femmes. Quoi qu’il en soit, l’homme est également testé dans diverses épreuves douloureuses, lors de son passage à la vie adulte, mais cela n’à d’autre but que de divertir les femmes.
Première relation pour les filles et les mâles :A partir de 80 ans, les filles on le droit d’avoir des relations avec des mâles mais pas en dessous de leur 90 ans pour les mâles. Après leur première relation, la femme à le droit d’organiser alors une grande fête pour être intronisée femme dans son corps… Ces festivités sont secrètes…
- Vie adulte de 90 ans à 1500 ans
Le passage ayant été fait, la vie Shaakts est basée sur le principe selon lequel le plus puissant doit régner, et obéit à un système de Castes rigides et à un Code d'honneur strict. La position sociale est l'élément le plus important de la société Shaakt.
Les luttes d'influence sont permanentes, et l'assassinat un moyen courant d'atteindre son but. La règle veut cependant que les affrontements armés ne se fassent jamais en public dans les zones " civilisées " de la Cité, ce qui conduit les factions rivales à se livrer des duels codifiés, ou à des guerres véritables dans les profondeurs les plus éloignées de leur ville.
Castes :
La société Shaakt est constituée par trois grands groupes : Les Clans Marchands, le clergé et les Maisons Nobles.
Les Clans Marchands sont généralement dirigés par des mâles, nommés à ce poste par des prêtresses ou des nobles qui les surveillent de près. Déjà mis à l'écart de la société Shaakt par leur statut personnel, ils n'ont guère de scrupules à avoir des contacts avec l'extérieur et les autres races (ce qui serait considéré comme dégradant par une noble, ou une prêtresse). Considérés comme secondaires par le pouvoir clérical, les Marchands sont en fait essentiels à la survie de la communauté, et cela leur confère une influence non négligeable même si elle reste occulte et surveillée.
Les Maisons Nobles sont des structures monolithiques et hiérarchisées en fonction des liens du sang. Elles sont dirigées par une Matriarche, qui est habituellement la Prêtresse de Thimoros la plus âgée de la famille. Son autorité est absolue, renforcée par les Prêtresses situées sous ses ordres (généralement ses filles ou sœurs).
Les mâles sont cantonnés à des rôles mineurs (Mages, guerriers). Les membres masculins de la Maison qui ne sont pas du sang noble (gardes, serviteurs, artisans) ont un statut déterminé par le bon vouloir de la Matriarche, et sujets à des variations brutales. Ils ne sont guère mieux considérés que les esclaves, dont les Shaakts font peu de cas.
Les vrais leaders de la société Shaakt sont les Prêtresses de Valshabarath, le nom donné par les Shaakts à une incarnation féminine de Thimoros, considérée comme une Déesse-Araignée perverse et cruelle. Celle-ci est redoutée et respectée par toutes les castes, qui lui vouent un culte exacerbé. Les Prêtresses appliquent l'adage Diviser pour régner, entretenant habilement les rivalités entre les Maisons et se débarrassant des rebelles via le Test de Valshabarath. Ceux qui échouent lors de cette épreuve sacrée et échappent à la mort connaissent un pire sort : Ils deviennent des Rath'arghus
, les parias de la société Shaakt, dont les membres antérieurs sont remplacés par un corps d’araignée géante suite à un horrible rituel.
Ainsi, pensent les Prêtresses de Valshabarath, la société des Shaakts se fortifie par une compétition permanente, élimine ses éléments les plus faibles qui pourraient pervertir sa culture et la faire sombrer dans la décadence et le laxisme qui détruisirent d'autres peuples. Effectivement, elles haïssent les humains, les hobbits, les elfes blancs, verts, bleus, et autres peuples de la surface qui pour les Shaakts sont juste bons à être exploités comme esclaves.
Les relations homme/femme : Parce que les femelles ont tout le contrôle, les rapports entre les femmes et les hommes ont peu de protocoles, et c'est les femmes qui décident qui sont leurs amants et combien de temps le rapport dure. Le concept de courtisan comme compris par les humains et les autres races de la surface est presque inconnu aux Shaakts ; Dans une société où les mâles sont sans valeur et dont la vie vaut peu, avoir un procédé interminable de devenir impliquant une autre personne est inefficace. De plus, le concept d'un mâle poursuivant une femelle désintéressée ou coquette est une aberration, pour elle s'est mettre le mâle dans une position de pouvoir et la femelle dans un rôle utile. Tout mâle qui pratiquerait une telle tactique serait rapidement torturé et sacrifié à la Reine Araignée pour son impertinence.
"Courtiser" est plutôt la responsabilité des femelles, qui choisissent leurs compagnons comme on sélectionne un animal d'élevage, et les mâles sont attendus de le respecter. Plusieurs fois la sélection d'un compagnon est le début d'une rivalité mortelle entre des femelles différentes qui luttent sur le choix des spécimens. Ces mâles habituellement finissent mal dans les jeux mortels de la femelle, et plus d'une fois une femelle a "laissé" un mâle dépouillé et mort dans la chambre à coucher de sa rivale.
Parmi les elfes noirs égocentriques et cruels, l'amour est assez rare et bien souvent gardé secret. Des compagnons vivant ensemble longtemps pour des raisons pratiques, pas romantique, telles qu'une carrière complémentaire, une attirance physique, un legs de produire de nombreuses héritières femelles, une influence politique, etc.
Dans une culture où les femelles gouvernent et les mâles ne sont à peine plus que des esclaves, l'idée d'une femelle s'attachant légalement à un seul mâle pour le reste de sa vie est un concept absurde. Le mariage n'existe pas dans les cités de Lolth. Les femelles prennent les consorts qu'elles désirent et en choisissent un nouveau quand elles deviennent ennuyées avec l'ancien. Si les elfes noirs pouvaient tomber amoureux plus aisément, les choses pourraient être différentes, mais de tels concepts sont en dehors de la vie des Shaakts, ceux-ci étant très tôt endoctrinés par les enseignements de la Déesse Araignée.
Famille : Les Shaakts ont une société matriarcale où l'héritage de propriétés, de titres, et de droits de naissance passe de mère en fille. Porter des enfants est un signe du pouvoir de la féminité et une aptitude que les hommes ne peuvent jamais avoir. À cause de ces facteurs, les femmes Shaakts veulent normalement avoir beaucoup d'enfants comme leur longévité elfique le permet.
Toutefois, les familles restent ensemble seulement parce qu'elles fournissent un bouclier contre les ennemis en dehors la famille (bien que intra-famille les rivalités peuvent être aussi mortelles en dehors des menaces).
Extrêmement rare est un lien d'honnête amour entre un parent et enfant, qui est habituellement seulement possible si le parent est d'une manière ou d'une autre résistant aux pressions de la société Shaakt et passe ce trait à l'enfant. Les parents voient généralement les enfants comme un moyen de se propulser et sont prêts au sacrifice de ces enfants (les mâles plus que les femelles) s'ils sont la clé d'un plus grand pouvoir. De plus, avoir une grande progéniture aide à soulager les parents de la responsabilité d'élever les plus jeunes enfants (qui est remise aux aînés). Les rivalités entre des enfants peuvent être compétitives et mortelles, comme les femelles sont supérieures aux mâles, comme les enfants premiers nés sont supérieurs à ceux nés ultérieurement.
Avec leur longue durée de vie, les elfes noirs ont la possibilité d'avoir plusieurs générations dans une famille, vivant en même temps. Bien que c'est relativement réduit à cause de la violence dans la société Shaakt et les complots de divers membres de familles contre chaque autre, les familles plus communes ont des grands-parents et arrière-grands-parents encore vivants.
- Seniors de 1500 ans à la mort (jusqu'à 2900ans voire 3000 ans pour les ancêtres)
Comme les elfes noirs restent viables jusqu'aux dernières années (et une fois qu'ils deviennent faibles ils sont habituellement tués), ces grands-parents ne sont pas un fardeau pour la famille et agissent comme leurs guides, leurs professeurs, des gardiens du savoir, et se souviennent des vieilles rancunes. Un très vieux membre d'une famille doit être quelqu'un de respecté et de craint, pour qu'il ait survit aux jeux de Lolth pendant des siècles, ayant grandi et s'étant adapté pour prospérer dans un environnement de déloyauté et de chaos.
Lorsqu’ils deviennent des fardeaux pour la famille alors ils sont tués sans ménagement. Ils le savent mais ne savent jamais quand cela leur arrivera…
Lorsqu’un ancêtre est mort, s’il à été valeureux et bon soldat alors on garde ses ossements pour faire les temples ou garnir les maisons de la famille, sinon les corps sont brûlés et les cendres jetées sur les bords des rivières pour que le vent les emmène loin des cités Shaakts…
III / Mieux connaître les Shaakts Les Shaakts sont, d'une manière générale, sadiques, nuisibles et traîtres. Ils haïssent les autres races qui ne sont pour eux que des ennemis contre qui guerroyer ou des êtres méprisables qu'ils ne tolèrent que pour le commerce ou des alliances fugitives. Les Shaakts se montrent même cruel et méfiants avec les leurs. La société Shaakts laisse en effet peu de place à l'amour et l'amitié.
Il se peut qu'ils comptent sur certaines alliances avec d'autres membres de leurs familles ou des relations, mais en aucun cas ils ne se font tout à fait confiance. Ils ne s'allient d'ailleurs que lorsqu'ils savent qu'ils sont plus puissants que leurs "alliés", qu'ils détiennent de quoi les faire chanter ou qu'ils ont un ennemi commun qui surpasse leur propre haine mutuelle. Même dans ces cas-là, ils restent sur le qui-vive, à l'affût du moindre indice de trahison. La devise des Shaakts pourrait bien être: "Fais aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent avant qu'ils en aient eux-mêmes l'occasion."
Rares sont les quelques Shaakts qui ont abandonné leurs manières maléfiques et voient leurs congénères comme des monstres qu'il faut arrêter. Ceux-là sont soit des habitants de la surface qui se démènent pour se faire accepter dans une nouvelle société, soit des fugitifs vivants dans des cavernes des profondeurs, éloignés de tous.
Les Shaakts seraient un peuple redoutable et auraient sans doute conquis le monde depuis longtemps s'ils étaient capables d'actions unifiées. Mais ils vivent dans une paranoïa constante, faite de complots, d'intrigues tortueuses et de guérilla incessante entre Maisons rivales, et ne font confiance à personne, surtout pas à leurs pareils, tendance accentuée par leur passion pour les richesses et le pouvoir personnel. Leur tempérament chaotique et arriviste et leur obsession du pouvoir et de l'intrigue en font des alliés dangereux, car ils sont susceptibles de renier une alliance qui ne leur semble plus avantageuse.
- Les Shaakts à la surface :
Craignant la lumière du soleil, les elfes noirs préfèrent habiter, comme tout le monde le sait, dans les profondeurs obscures de vastes cités souterraines. Ces dernières, souvent secrètes, n’émergent pas à la surface de Yumen et demeurent invisibles aux yeux des autres races. Toutefois, ce n’est pas le cas certaines cités Shaakts, comme celles de Caix Imoros, de Khonfas, ou encore celle de Gwadh en Nosveris. En effet, celles-ci entretiennent quelques relations avec les autres peuples, mais purement dans des buts commerciaux. Les étrangers, plus tolérés qu’acceptés, y sont étroitement surveillés par les gardes. Les visiteurs paraissant sans intérêt, trop curieux ou encombrants, se retrouveront d’ailleurs bien vite sur le marché d’esclaves.
Ce type de commerce est d’ailleurs l’une des rares raisons pour lesquelles les elfes noirs n’hésitent pas à pointer leur nez à la surface. Navigateurs hors pairs (certainement grâce aux connaissances de quelques elfes bleus judicieusement torturés), les Shaakts opèrent de temps à autres des razzias dans les villes côtières pour se fournir en esclaves et autres richesses. Bien que cette pratique à tendance à disparaître de nos jours, elle pourrait expliquer la présence des elfes noirs un peu partout à travers Yuimen, leurs cités faisant peut-être à l’origine office d’escales ou de points de départ pour les expéditions lointaines.
Bien que la malveillance des Shaakts ne soit plus à démontrer, certains d’entre eux, pour des raisons diverses, ont quitté ce mode de vie pour habiter à la surface. On peut par exemple noter la présence de puissants mages. Ceux-ci sont fort rares, car il leur faut se plier à la surveillance des Prêtresses jalouses de leur pouvoir. Ils doivent parfois quitter leur Cité pour pouvoir survivre et progresser dans leur Art, surtout s'ils font mine de vouloir défier le clergé et changer les règles de la société (par exemple en apaisant des rivalités et en cherchant à allier des Maisons entre elles de manière durable, ou en contestant le pouvoir matriarcal). Ce sont les plus nombreux des Shaakts exilés que l'on rencontre à la surface. Généralement mâles, ils deviennent marchands, sages érudits ou aventuriers en quête de savoir et de pouvoir, utilisant leurs capacités magiques pour se protéger et se dissimuler au regard des peuples de la surface. Ils peuvent devenir très puissants et connaissent des sortilèges dévastateurs. Ils sont très méfiants et gagner leur confiance est difficile.
Outre les mages, on peut noter à la surface une importante présence de rebelles, issus de toutes les professions et classes sociales. Pourchassés sans relâche par les serviteurs des prêtresses de Valshabarath, ils mènent une existence discrète, complotant dans l’ombre et attendant leur heure.
