Les douzes silnogures

Voici quelques créatures un peu spéciale que vous serrez peut-être un jour amenés à croiser au cours de vos aventures. Cependant, il est déconseillé de tenter un combat car c'est aussi mal vu que tuer une licorne par exemple, et ce serait de toute façon surement suicidaire.

Elles sont classées par ordre alphabétique, et un code de couleur permet de reconnaître d'un simple coup d'oeil leur milieu de vie, et donc l'endroit où vous pourrez les rencontrer.

Si l'envie vous prend de domestiquer un de ces animaux pour en faire par exemple un PNJ, sachez qu'il vous faudra faire une exploration digne de ce nom et qu'ils ne sont pas prit en compte lors des combats dirigés et des quêtes (comme tous les PNJs).

L'équipe GM vous demande de la tenir avertie sur le SOS GM ou par MP, avec le lien, pour qu'elle puisse s'assurer du réalisme de vos écrits.

S'il vous manque une information, si vous trouvez que quelque chose cloche, si vous voulez savoir quelque chose en lien avec les silnogures, bref, si vous avez une question ; n'hésitez pas, posez-la ici ou en MP, nous vous répondrons de suite.

Correspondance entre milieu de vie et code de couleur :

• forêt de feuillus/ plaine
• montagnes
• désert chaud
• désert glacé
• Garrigue et forêt d'épineux
• Forêt tropicale / marais
• bord de mer/mer
• rivières
• villes
• grottes
• tout les milieux

Présentation générale de ces créatures :

Les silnogures sont de fascinants molosses mi-canins, mi-félins, peuplant les quatre continents. Ils ont une stature moyenne d’environ 1m20 de haut pour 1m70 de long, sans compter la queue mesurant de 90cm à 1m30 selon l’espèce mais également selon l’individu (mâle ou femelle).

Histoire : Il y a quelques centaines d’années, déjà, les Sindeldi (Elfes Gris) entreprirent de les apprivoiser pour en faire des gardiens, messagers, ou encore montures. Ils les partagèrent en douze races, selon leurs terres, leurs comportements, et leurs dissemblances physiques. A chaque race, il attribuèrent le nom d’un mois, basé sur leurs éléments naturels. Ils n’en oublièrent aucunes. Ainsi, chacune fût nommée gardienne de ses terroirs et d’une période unique pendant laquelle on pouvaient les dresser. Aussi autrefois, aucun dressage des membres de la race concernée ne pouvaient être fait en dehors du mois qui leur était dédié.
Les temps ont changés, les heures sont à la guerre et à la fabrication d'engins plus destructeurs les uns que les autres. Les silnogures ont donc été laissés à leur vie sauvage, comme abandonnés. Peut-être est-ce mieux ainsi...
Les seuls encore apprivoisés appartiennent aux Gens des Hautes Sphères, où ces créatures peuvent aussi bien être traitées comme Princes ou bêtes de labours.

Selon l’année Sindel les silnogures furent nommés :
Kemenlartëa : de Kemenla (Avril) mois de la terre
Lothlartëa : Lothla (Mai) mois de mi-printemps
Nárlartëa : Nárla (Juin) mois du feu
Aurëlartëa : Aurëla (Juillet) mois du long jour
Aralartëa : Arala (Août) mois du mi-été
Atarlartëa : Atarla (Septembre) mois du soleil
Wylialartëa : Wyliala (Octobre) mois du vent
Súralartëa : Súrala (Novembre) mois du mi-automne
Nenlartëa : Nenla (Décembre) mois de l'eau
Morëlartëa : Morëla (Janvier) mois de la longue nuit
Chelartëa : Chela (Février) mois de la mi-hiver
Ithilartëa : Ithila (Mars) mois de la lune

Au pluriel rajoutez "Tha" devant les noms commençant par une consonne et tout simplement "Th" devant ceux commençant par une voyelle.



Présentation individuelle de chacune de ces créatures :


ARALARTËA :
Lieu de vie : Forêts tropicales et mangroves
Description : Ils se repaissent de poissons, oiseaux et reptiles, bref tout ce qui leur passe sous la patte, voir même si c’est toxique… En effet, très joueurs et inconscients du danger pour la plupart, c’est tout juste s’ils s’inquiètent de ce qu’ils ingurgitent ! Leur silhouette est tout de même imposante –1m50 de long et 1m20 de hauteur- malgré un poids relativement faible. Leur pelage mi-long ocre à roux est parsemé de longues et fines mèches ébène. Ils vivent dispersés de-ça, de-là, et les rencontres ne sont que d'’interminables jeux. Ils sont infatigables ! Si toutefois ils passent aux choses sérieuses, il n’y a jamais de véritables combats.

ATARLARTËA :
Lieu de vie : Savane et plaine aride
Description : Ils sont remarquablement patients, dotés d’un self-contrôle impressionnant et ils traquent méthodiquement leurs proies, se tapissant dans les hautes herbes. Pour ce camouflage, la nature les a doté d’une taille efflanquée de 2m de hauteur pour 1m20 de hauteur et d’une longue et fine fourrure -avec laquelle ils supportent tout de même des températures folles- couleur paille et herbes brûlées, hachée de rayures brunes et noires. Ce qu’ils chassent ? Les cervidés, rarement autre chose, à croire qu’ils sont fins gourmets ! Ou que leurs stratégies d’attaque ne peuvent s'appliquer sur de plus maigres gibiers… Les femelles sans petits se déplacent en meutes. Celles qui ont encore en charge un rejeton attendent que celui-ci ai atteint 14 mois, avant de le laisser se débrouiller seul et de repartir en quête d’une nouvelle meute à laquelle s'assembler.

AURËLARTËA :
Lieu de vie : Côtes, petites îles de l’archipel de Naora.
Description : Ils savent nager s’il le faut, et se ravitaillent en permanence de poissons, chassant dans les eaux peu profondes des grandes plages. Ils sont évidemment taillés pour cela : 1m70 de long et 1m10 de hauteur pour une silhouette effilée et aérodynamique au pelage blond très pâle et terne, comme délavé, et parfaitement imperméable.

CHELARTËA :
Lieu de vie : Plaines et plateaux gelés
Description : Ils sont solitaires et errant au gré de leur faim. Les rares rencontres avec leurs semblables ont une issue fatale s’il s’agit de deux mâles. On sait peu de choses sur ces créatures laissant suspicieux ceux qu’elles croisent. En général ils ne font que de brèves apparitions, étant trop méfiants vis-à-vis des quelques villes perdues dans les terres gelées. Dans la majorité des cas, on pense simplement avoir rêver… N’ayant aperçu qu’une pâle silhouette azurée dans le blizzard… Leur fourrure est longue et soyeuse, de l’ivoire au blanc.

ITHILARTËA :
Lieu de vie : Nneiges éternelles à haute altitude
Description : Ils sont très farouches ; rares sont ceux qui les ont aperçu, et nul n’a jamais osé tenter de s’en approcher… leur comportement reste donc un mystère entier, ainsi que leurs habitudes, leur fonctionnement social, leur nourriture... Leur pelage semble être immaculé et on estime leur taille aux alentours de 1m50 de haut pour 2m60 de long…

KEMENLARTËA :
Lieu de vie : Plateaux et basse montagne
Description : Ils se nourrissent de petits mammifères et mesurent aux alentours de 2m10 de long pour 1m30 de hauteurs, de sacrées bêtes ! Leur pelage est rêche et très court, allant du brun au gris. Ils sont logiques et adroits dans les passages escarpés en montagne, mais singulièrement têtus lorsqu’il s’agit de leur imposer un ordre. Ils agissent de leur propre chef et ne supportent aucune contrainte.

LOTHLARTËA :
Lieu de vie : Plaines verdoyantes, forêts tempérées.
Description : Ils se nourrissent de mammifères de taille petite à moyenne, et volatils divers. De 1m80 de long pour environ 1m20 de hauteur ils possèdent un pelage ambré court et
ce sont de grands romantiques qui se déplacent par couple dès qu’ils ont l’âge de procréer. Véritables fleurs bleues, s’il arrive quelque chose à leur compagne, les mâles, la mort dans l’âme, tardent rarement à se laisser mourir. A l’inverse, les femelles continuent d’élever leur petits et partent à la recherche d’un nouveau conjoint.

MORËLARTËA :
Lieu de vie : Grottes, galeries et souterrains naturels ou non
Description : Les cités naines par exemples, les attirent remarquablement. Ils dévorent rats et taupes, voir une écuelle de lard si un nain en laisse traîner une. Ils sont brutaux mais pas très fut-fut : inoffensifs si on sait y faire. Leur pelage mi-long vire du châtain au noir selon les terres dans lesquelles ils chahutent et selon leur crasses. Leur masse musculaire est relative à leur masse graisseuse pour une ensemble de 1m80 de long pour 1m20 de haut.

NARLARTËA :
Lieu de vie : Montagnes et chaînes volcaniques dans le Naora et au Sud des monts éternels de Nosveris
Description : Là où ils vivent, ils trouvent tout juste quelques insectes mutants et rongeurs décharnés pour se nourrir. Plutôt petits du haut de leurs 1m10 pour 1m60 de longueur, ils ont une allure famélique et un pelage mi-long roux et jaunâtre légèrement ondulé. Ils sont agressifs et imprévisibles, incontrôlables, ce sont des animaux véritablement dangereux et souvent maladivement dérangés…

NENNLARTËA :
Lieu de vie : Autour des lacs, lagons, sources, rivières en région tempérée
Description : Ils pêchent pour se nourrir. Mesurant entre 1m et 1m10 de haut pour 1m60 de long, ils possèdent également un pelage imperméable, cependant bien plus foncé que celui de leur cousins des îles ; le leur va plutôt dans gris relativement foncé au reflets bleutés.

SURALARTËA :
Lieu de vie : Marais, forêt tropicale
Description : Ils mangent ce qu’ils peuvent, du batracien à l’oiseau en passant par les lièvres voir même les loups. Leur poil est remarquablement souple et leur pelage est on ne peut plus brun. Ils sont extrêmement susceptibles et protecteurs, surtout les mâles qui se doivent de garder la meute (comprenant habituellement entre 5 à 10 femelles + leurs petits)

WYLIALARTËA :
Lieu de vie : Grottes de falaises , d'affleurements rocheux du littoral en zone tempérée à froide
Descriptions : Ils s’abritent dans les grottes naturelles de calcaires si il y a un réel danger mais les intempéries ne les feront pas bouger. Leurs silhouettes souvent solitaires se découpent nettement sur les rochers lorsque le ciel est sombre, leur silhouette menaçante de 1m20 de haut sur 1m20 de long, leur pelage ivoire à gris souvent tachés de lambeaux plus sombres. D’ordinaire distants avec les animaux sauvages et toutes les races humanoïdes, ils sont étrangement bienveillants et droits avec les Elfes maritimes. Mystiques, on leur attribut les tempêtes et les litiges de Moura, aussi sont-ils respectés, voir craints. On suppose qu’ils se nourrissent de poissons, ce qui serait logique, mais aucune pêcheur n’a jamais eut l’audace de les épier pour le savoir…